Kabareh Cheikhats

17 juin 2017

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Samedi 17 juin 22h30

Spectacle Théâtre / Musique

Le Kabareh Cheikhats 

Le cabaret, ce lieu où les gens se rencontrent, où tout devient égal, sous la lumière rouge ou tamisée, et où l’on ne peut se sentir ni seul ni triste. Un moment où l’on danse et fête la vie. Kabareh Cheikhats est une expérience exceptionnelle qui a commencé en 2014, à l’initiative du metteur en scène Ghassan ELHAKIM. Un succès incroyable auprès du public pousse la troupe à rejouer la pièce au Vertigo à Casablanca sous une forme différente.

Le Kabareh Cheikhats essaye de continuer ce qu’a commencé feu Bouchaib Bidaoui, ce comédien et chanteur casa- blancais, né en 1928, qui apprit le chant de l’Aïta. Il se déguise en « Casablancaise » lors de ces prestations. Les comé- diens du Kabareh se transforment et se déguisent aussi à leur tour en « Cheikhats » avec classe, finesse et glamour.

La troupe ne se contente pas d’interpréter les textes ou de les jouer, mais s’inspire également du patrimoine marocain matériel – costumes, maquillages, instruments de musique, et immatériel : textes oraux, chansons, rythmes.

Entrée : 70 dhs étudiants : 40 dhs

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هدا هو الاساس ديال العيطة، عيطة مشرفة، عيطة كلامها نقي، كلامها كلام التراث، ماكاينش فيه شي كلمة اللي خارجة ولا باسلة، كلامها كلو واقع فداك الوقت. وحنا هاد المجموعة غير مقلدين ديال هاد العيطة، حنا عا مقلدين ولكن أنا كيعجبني واحد

المقلد اللي يقلد واحد الحاجة و يتقنها، وانا كنتقلق على واحد المقلد إيلا قلد واحد الحاجة و كرفصها. سمحو لي على هاد

الكلمة إيلا كلتها.

فاطمة بنت الحسين –

KABAREH CHEIKHATS

Depuis tout petit je rêvais d’être une cheikha. Pas celle qu’on passait à la télé le samedi soir. Non je rêvais d’être une vraie cheikha comme Kharboucha*.
D’ailleurs on m’a toujours pris pour une fille dans le quartier parce que j’avais les cheveux longs.

Et ça me plaisait.
Chanter et danser à vie.
Qu’y a -il de plus beau et de plus vrai.

Ceci est l’histoire imaginée de dix hommes qui voulaient être Cheikhates et qui le deviennent.

*Cheikha Houida El Ghayathiya connue sous le nom de Kharboucha est une chanteuse populaire née à Abda au Maroc à la fin du 19ème siècle. Elle a laissé beaucoup de poèmes incitant les hommes de sa tribu à se révolter contre le joug du Caïd Issa Ibn Omar allié des colons français, d’où elle tire sa légende

Le cabaret, ce lieu où les gens se rencontrent, où tout devient égal, sous la lumière rouge ou tamisée, et où l’on ne peut se sentir ni seul ni triste. Un moment où l’on danse et fête la vie. Kabareh Cheikhats est une expérience exceptionnelle qui a commencé en 2014, à l’initiative du metteur en scène Ghassan ELHAKIM. Un succès incroyable auprès du public pousse la troupe à rejouer la pièce au Vertigo à Casablanca sous une forme différente.

La femme cheikha a été longtemps stigmatisée par la société. C’est une des raisons pour lesquelles le Kabareh Cheikhats veut rendre hommage à toutes les grandes cheikhat d’antan qui ont contribué à la sauvegarde du patri- moine oral de la chanson marocaine, telles que :

• Cheikha Kharboucha : chanteuse de l’Aïta, elle a vécu sous le règne du sultan Hassan 1er, une des révoltées contre le caïd Issa Benomar, Elle est connue par l’une de ses plus belles chansons intitulée Hajti fe grini.
• Zahra Elfassia : chanteuse juive marocaine, née à Sefrou, puis adoptée par une famille de notables à Fès, elle passe sa jeunesse à Casablanca dans le quartier européen. Son répertoire est riche : Aïta bidaouia, Elmeknassiya, Aita d’Moulay Brahim, Lemrra lekhayna.

Le Kabareh Cheikhats essaye de continuer ce qu’a commencé feu Bouchaib Bidaoui, ce comédien et chanteur casa- blancais, né en 1928, qui apprit le chant de l’Aïta. Il se déguise en « Casablancaise » lors de ces prestations. 

JAA (Jouk Attamthil Al bidaoui) Familiariser le public marocain avec le théâtre universel

Jouk Attamthil Albidaoui ( JAA) ou le Chœur de la Représentation Bidaoui est une association dont le but est de conserver et d’illustrer le patrimoine des arts du spectacle du Maroc en général, et de la grande région de Casa- blanca en particulier.

Les outils de Jouk attamthil Albidaoui sont le patrimoine matériel ( costumes, instruments, objets, décors…) et immatériel ( chansons, texte, musique, langues, récits et contes…).

Le groupe se donne pour but de répertorier, d’archiver, d’illustrer, d’interpréter, et de donner une seconde vie à ce patrimoine et de le promouvoir auprès des nouvelles générations au Maroc ainsi qu’à l’étranger.

LE LIVE

LES LIEUX DE REPRÉSENTATION

– Café du Cinéma RITZ ( Mai 2016)
– Fondation Tahar Sebti (Décembre 2016) – Le Vertigo (Juin 2016 à aujourd’hui)
– Institut Cervantes (Mars 2017)

LA PRESSE

TelQuel

Ghassan EL. Hakim – Comédien, Metteur en scène

• En 2003, Ghassan El Hakim entre à l’Institut supérieur d’Art Dramatique et d’animation culturelle à Rabat, où il se formera durant quatre ans.
• En 2005, il travaille avec Catherine DASTE durant le stage de l’ARIA dirigé par Robin Renucci.

• C’est en 2007 qu’il intègre le Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris, pour une année de stage, où il suit des cours de Yann Joël Collin et Nada Strancar.

• Entre 2009 et 2010, il joue dans un opéra moderne écrit par Christian Siméon et mis en scène par Jean Marie Lejude. La même année il monte « Kroum l’ectoplasme » de Hannokh Levin et joue dans « Baibarss le Memlouk qui devint sultan » mis en scène par Marcel Bozonnet.
• En 2010, Il met en Scène Sahra mon amour, un collage de texte de .M.G Leclézio

• En 201 il joue au théâtre du Soleil dans Croisades, une pièce de Michel Azama avec la compagnie israélo pales- tinienne Majaz .
• Lauréat du Yallah Film Festival ( best actor, best fiction et grand prix) Insstitut du monde Arabe Paris 201.
• En 2012 il fait une tournée avec le Collectif 47 pour leur ciné-concert « Les mystères de l’Ouest »

• En 2013 il rejoue au théâtre du soleil avec la Cie Majaz une création écrite en collaboration avec les autres membres de la troupe « Les optimistes »
• En 2014 il met en scène « Walou » une adaptation du « Suicidé » de Nicolaï Erdman et « Kroum » une adaptation de « Kroum l’éctoplasme » de Hanokh Levin.

• Il joue aussi dans deux courts métrages « l’homme au chien » de Kamal Lazrak et « Le gouffre » de Vincent Leport.
• En 2015 il est programmateur à l’UZINE et monte «Incendies» de Wajdi Mouawad avec les élèves de l’option Théâtre du Lycée Lyautey à Casablanca
• En 2016 il crée avec fanny Dalmau, l’école LA PARALLELE, un école d’art à Casablanca et monte la troupe de théâtre JAA (jouk attamthil al bidaoui) avec laquelle il met en scène «Le songe d’une nuit d’été» de Shakespeare, adaptée en Darija.
• En 2016, pour le Festival Masnaa, il monte le Kabareh Cheikhats qui se produit aujourd’hui dans divers lieux de Casablanca • Actuellement il fait un Doctorat sur « Les archives théâtrales privées dans les année 70 au Maroc» à l’université Paris 8.